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Isolation des sols
La mise en œuvre de l’isolation du sol est pourtant incontournable dans une rénovation. Le plancher bas est un élément clé pour assurer le confort thermique des occupants en contact direct avec celui-ci. Pour qu’elle soit suffisante, une isolation forte doit être appliquée. La problématique d’humidité est à considérer avec attention pour ne pas mettre en péril l’efficacité et la pérennité des matériaux. Enfin, l’étanchéité a l’air du plancher bas devrait être irréprochable pour garantir une bonne qualité de l’air se trouvant à l’intérieur du bâtiment.
Sommaire
Espace tampon : les bons réflexes
Pratique pour la rénovation, mais souvent déjà utilisé pour installer des équipements techniques ou faire passer des canalisations, l'enjeu sera donc d'assurer malgré leur présence une isolation la plus continue possible. Les principaux risques sont l'interruption des panneaux isolants au droit de ces éléments entraînant des ponts thermiques. La pose de l'isolant par-dessus ces éléments entraînent la création d'une lame d'air ventilé entre le plancher et l'isolant. Pour éviter ces situations, il convient de prévoir la désolidarisation de l'ensemble des réseaux. Si toutefois, ils ne sont pas déportés, il sera nécessaire de les isoler avec des matériaux adaptés comme un calorifugeage, un coffrage isolé, etc.
Comme toute parois donnant sur l'extérieur ou sur des espaces non chauffées, la migration de la vapeur d'eau depuis l'intérieur du bâtiment doit être maîtrisée. Il est fréquemment observé que le parement en sous face de l'isolant ou l'isolant lui-même n'est pas perméable. Si l'étanchéité n'est pas parfaite, côté chaud, l'humidité pourra alors s'accumuler sans possibilité de séchage conduisant à des désordres structurels. Pour limiter ces risques, il convient de ventiler correctement ces espaces.
Schéma de réalisation
1 – Rail
2 – Revêtement
3 – Isolant
4 – Plancher
Terre-plein : les bons réflexes
Si la sous-face du plancher est inaccessible, l'isolation s'effectue alors au-dessus du plancher sous une chape ou un plancher flottant. Cette solution n'est valable que si la hauteur sous plafond est suffisante et si le changement des portes, des baies vitrées est aussi prévu. Si ce n'est pas le cas, un décaissement peut être envisagé, mais engendre des travaux plus lourds en termes de coûts et de mise en œuvre. Enfin, si cette solution n'est pas possible le recours à une isolation périphérique extérieur doit être étudié.
Ajouter des couches d'isolant sur un sol humide n'est pas une bonne idée et n'écarte pas les risques de moisissures et d'inconfort, car les propriétés d'un isolant humide sont considérablement dégradées. Par ailleurs, l'ajout de couches étanche sur un sol qui ne l'était pas peut également favoriser les remontées capillaires vers les murs. Certains travaux peuvent être à prévoir avant toute application d'isolant.
Schéma de réalisation
1 – Sol
2 – Isolant
3 – Film étanche
4 – Dalle avec treillis armé
5 – Revêtement
- Avantage
- Gain énergétique
- Confort thermique améliorée
- Isolation discrète
- Installation rapide
- Inconvénient
- Hauteur sous plafond réduit en espace tampon
- Habitation fortement impactée en terre-plein
- Isolation peu suffisante pour un gain considérable
- Souvent non réalisé, éléments non déplacés peuvent engendrer de pont thermique plus important
Les types d'isolant
Les isolants de type polystyrène ou polyuréthane sont le plus. Une isolation par laine minéral présente une densité faible proposant des efficacités similaires au polystyrène. Elle facilite la pose pour les surfaces plus rugueuses.
La ouate de cellulose est un isolant possédant une forte capacité thermique. Elle sera efficace en hiver comme en été.
Son coût reste toutefois légèrement supérieur, mais abordable.
Bien que coûteuse, la laine de bois offre de meilleure caractéristique thermique. Sa conductivité thermique permet de réduire l’épaisseur à appliquer pour une résistance thermique donnée.
Les Points Clés
L’isolation du plancher bas est effectuée en grande partie dans le local non chauffée de l’habitation. Une réalisation en sous face du plancher déperditif n’implique donc aucun inconvénient pour la partie habitable.
Ne profitant d’aucune déperdition favorable, l’isolation des planchers bas permet d’améliorer le confort thermique.
En hiver, celle-ci exclura toute sensation de sol frais.
Il faudra compter environ 50 €/m² pour une isolation, dans les espaces tampons (non chauffé), en sous-face.
Grâce aux aides et subventions mises en place par l’état, le reste à charge peut être d’autant plus abordable, selon la superficie à isoler.
Subventions
Conditions d’éligibilités
En fonction de ces critères, votre foyer correspond à une couleur.
ou locataire
d'une maison ayant 2 ans d'ancienneté minimum
de chauffage combustible
(Gaz, Fioul, Bois)
Pouvoir justifier d'un revenu fiscal de référence inférieur à ceux mis en place dans le cadre du programme
Questions
Fréquentes
Un isolant rigide et souple peut être utilisé. Le premier conviendra mieux aux surfaces planes et le deuxième, parce qu’il épouse parfaitement la forme du support, aux surfaces irrégulières. N’étant pas visibles, ils n’ont pas forcément besoin d’être recouverts d’une finition.
Pour assurer un maximum d’économie d’énergie, il faut donc l’associer à d’autres travaux comme l’isolation de la toiture et/ou des murs extérieurs, le changement de menuiserie ou opter à des systèmes de chauffage plus économiques.
Il sera préférable de faire une isolation en mousse projetée si l’accès est peu accessible. Dans le cas contraire, il faudra opter pour la création d’une ouverture afin d’accéder au vide sanitaire ou alors d’isoler le plancher sur sa face supérieure.
Auditeur énergétique Delta Conseil
