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Isolation des murs intérieur
En France, plus de deux maisons sur trois ont été construite avant 1974. Une multitude de bien est donc composé par des ossatures dites perspirants; favorable à la vapeur d’eau. Ces éléments structurels sont généralement source de problème pathologique comme la présence de moisissure.
L’isolation thermique des murs par l’intérieur reste toutefois un choix risqué en termes de gestion de la vapeur d’eau et particulièrement si le mur présente déjà des pathologies.
Sommaire
Les bons réflexes
Les murs isolés par l'intérieur sont froids et sont soumis au gel augmentant le risque de condensation entre le mur et l'isolant. La vapeur passe entre les joints des plaques et condense contre le mur froid développement de la moisissure. Une isolation forte peut amplifier ce phénomène. Il est donc primordial de mettre en place un frein vapeur, de préférence "hygro" variable, continue par l'intérieur. Ce dernier traitera l'étanchéité à l'air, limitera la condensation en hiver et facilitera le séchage en été. Pour une bonne gestion de la vapeur d'eau, on conseille des couches de plus en plus ouvertes (à la vapeur d'eau) de l'intérieur vers l'extérieur.
La mise en œuvre de l'isolant doit garantir une continuité capillaire et ne surtout pas prévoir de lame d'air entre l'isolant et le mur existant. Pour optimiser le séchage du mur, une protection du mur doit être établi par l'application d'enduit capillaire ou de débord de toiture par exemple.
Schéma de réalisation
1 – Mur
2 – Frein-vapeur
3 – Isolant
4 – Revêtement
- Avantage
- Gain énergétique considérable
- Economie constatée sur les factures
- Confort thermique et acoustique améliorée
- Inconvénient
- Réduction de la superficie du logement
- Habitation impactée par les travaux (Opération lourde)
- Déperdition linéique non traitée (plancher, mur de refend)
Les types d'isolants
Les isolants de type polystyrène ou polyuréthane sont performants en hiver, mais apportent peu de protection en été. Ce choix est donc à éviter.
La laine minérale est un isolant répandu pour son prix bon marché. Le plus connu étant la laine de verre présente une densité faible proposant des efficacités similaires au polystyrène.
La ouate de cellulose est un isolant possédant une forte capacité thermique. Elle sera efficace en hiver tout comme en été. Son coût reste toutefois légèrement supérieur, mais abordable.
En plus de leur meilleure caractéristique thermique, les isolants biosourcés sont souvent recommandés, car ils ont des facultés de sorption, désorption et évite la formation d’eau liquide à l’interface. Leur conductivité thermique permet de réduire l’épaisseur à appliquer pour une résistance thermique donnée.
Les Points Clész
Les murs d’une maison constituent le deuxième pôle de déperdition thermique. Selon une estimation, en isolant les murs par l’extérieur, on remarque une baisse de 25 % sur la consommation énergétique.
L’isolation des murs par l’intérieur limitera les ponts thermiques surfaciques et traitera les pathologies de votre logement.
Une résistance à la vapeur d’eau plus importante au sein du logement permettra de remédier à tous phénomène de condensation et de potentiel développement de moisissure.
Il faudra compter environ 120 €/m² pour une isolation par l’extérieur avec finition.
Grâce aux aides et subventions mises en place par l’état, le reste à charge peut être faible, selon la superficie à isoler.
Subventions
Conditions d’éligibilités
En fonction de ces critères, votre foyer correspond à une couleur.
ou locataire
d'une maison ayant 2 ans d'ancienneté minimum
de chauffage combustible
(Gaz, Fioul, Bois)
Pouvoir justifier d'un revenu fiscal de référence inférieur à ceux mis en place dans le cadre du programme
Questions
Fréquentes
Un cas assez courant dans les anciennes maisons. Toute paroi favorable à la vapeur d’eau (pierre, meulière, terre, …) sera source de condensation dans la mesure où aucun isolant n’est appliqué. Pour éviter ces pathologies, il faut que la résistance à la vapeur d’eau soit 5 fois supérieure à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il sera impératif d’appliquer en amont un frein vapeur continue.
Une bonne réalisation d’isolation par l’intérieur traitera les pathologies de votre maison. En revanche, il faudra prévoir un balayage de l’air des pièces sèches vers les pièces humides. En effet, retenir la chaleur et les émissions de CO2 au sein de votre logement peut également être source de problème.
Une ventilation mécanique contrôlée doit être appliquée. En fonction de son type, simple ou double flux, il faudra envisager ou non des entrées d’air au niveau de vos menuiseries.
Pour des raisons économiques, un grand nombre d’artisans propose une isolation par laine minérale ou par polystyrène expansé.
Bien que coûteux, il est recommandé toutefois d’appliquer des isolants biosourcé pour leur caractéristique thermique, mais aussi pour leur faculté de sorption ou désorption évitant toute formation d’eau liquide aux interfaces.
La résistance thermique est obtenue par le ratio de l’épaisseur de l’isolant et de sa conductivité thermique. Privilégier une conductivité thermique faible vous permettra donc de réduire l’épaisseur de l’isolant pour une même résistance thermique donnée. Plus la conductivité thermique est faible plus le matériau est isolant et coûteux.
Auditeur énergétique Delta Conseil
